jeudi 4 juin 2009

5 ans?

On ne m'avait pas prévenu, que, souvent, la vie ça craint.

Y'a du soleil, les oiseaux, la vie qui me tend les bras. Et pourtant, j'ai perdu une enfance + 5 ans de ma vie.

En gros, j'ai 28 ans, mais je n'ai rien vu passer depuis mes 23, à cause de diverses maladies plus ou moins graves, de questionnement, de souffrance, de décisions difficiles et d'attente.

Comme s'il ne suffisait pas que les 13 premières années de ma vie soient gâchées par des connards en tous genre, et par une absence de lucidité maternelle.
Il faut maintenant que je gâche le reste...

La seule preuve visible et tangible de mon mal-être et de mon désespoir croissant (oui, on peut avoir tout pour être heureux et être infoutu d'en profiter comme il faut), ce sont les 40 kilos en trop.

40 kilos que je me trimballe depuis maintenant près de 5 ans, comme une valise pleine d'angoisse et de torpeur.
Près de 5 ans que j'ai pris des décisions décisives, que j'ai jarté des indésirables de ma vie.
Pour être heureuse et soulagée...

Et près de 5 ans que j'attends le soulagement, en vain.

Franchement, je ne sais même plus qui je déteste le plus, les crétins, pour ce qu'ils m'ont fait subir et pour ne m'avoir laissé aucune chance. Ou moi, pour leur donner raison un peu plus chaque jour.

Et outre les conseils sur mon poids dont je me passerais bien (encore ce matin, dans la salle d'attente du docteur (j'ai une otite), un vieux s'est permis de me donner un conseil des plus éclairé pour ne pas mourir trop jeune à cause de mon surpoids: manger moins! Je n'y avais jamais pensé dis donc!!), il y a ceux qui savent, et qui se permettent aussi de me conseiller sur mes choix de vie ou sur la façon dont je devrais m'en sortir.

J'ai bien envie de leur répondre "Va te faire voir débile!". Mais il se trouve que je n'ai jamais réussi encore. J'arrive à m'énerver pour bien des choses, mais pas pour ce qui me touche le plus.

Bref, j'ai 28 piges, je suis paumée comme jamais, et je ne sais même pas si je sortirais un jour de cet état plus que désagréable de la culpabilité mêlée à un besoin de justice douloureux (à noter que la contradiction entre les deux est peut être le plus difficile à gérer)

J'avoue avoir du mal à comprendre.
J'avais, jusque là, un parcours parfaitement chaotique, mais qui avait le mérite d'être clair et précis.

- Départ de la maison trop tôt
- Emménagement avec un mec pas fait pour moi
- Arrêt des études
- Pregnancy
- Mise au monde d'une merveille
- Prise de risque, divorce, reprise d'études, en Terminale, à 20 balais...

Quelques trucs dont je suis fière. Avoir su m'occuper de ma Mouflette, l'avoir mise en sécurité, avoir su mener de front maternité et études, brillamment sur les débuts, avoir su trouver un homme bien, et le garder (c'était pas gagné franchement!)

Le pire des monstres hantait ma vie, et sa présence m'était insupportable. Mais me battre pour lui donner tord était presque une raison de continuer à vivre.
Donner tord à celui qui a voulu me détruire, m'anéantir.

A 23 ans, j'ai pris l'une des meilleures décisions de ma vie en décidant qu'il ne devait plus en faire partie. J'ai mis ma mère au pied du mur: soit elle le quittait, soit elle ne me revoyait plus jamais.
Elle m'a (enfin) choisi. (Ou elle a choisi Mouflette, je ne saurais jamais)

Et j'ai pris une décision des plus stupides ensuite: porter plainte.
Il y a 4 ans et demi, je me suis rendue au commissariat pour porter plainte contre des faits vieux de 12 ans. Malgré une confrontation et le fait qu'il avoue tout SAUF les faits précis (et non prescrits), la plainte a été classée...
Je me suis acharnée, et 1 an après, mon avocat lançait une plainte avec constitution de partie civile (ce qui n'avait jamais été fait, parce qu'évidement, il y a déjà eu un procès pour des faits "moindres" qui ont menés à une condamnation ridiculement dérisoire).

En septembre dernier, j'ai vu le juge qui devait décider d'instruire l'affaire ou non. elle a décidé de l'instruire. et depuis, aucune nouvelle.
Je dirais pas que c'est long, non... C'est juste invivable!

Alors j'aime bien les gens qui me disent "C'est bon, tu devrais t'en remettre!" ceux là même qui, souvent, n'ont connu qu'une enfance rose et dorée (oui, je les jalouse horriblement). Ou "C'était y'a longtemps!" ou encore "Tu devrais retirer ta plainte..."

Merde les gens, quand on sait pas, on ferme sa gueule, non?

Oui, j'ai envie de m'en sortir, oui, j'ai envie que tout cela finisse, oui, je survis alors que j'ai tout pour vivre aujourd'hui, plus que jamais.
Et non, je n'y parviens pas...

La psychologie humaine est une vraie salope...
Quand je décide d'entreprendre quelque chose, une grosse voix sombre me dit "Tu n'es qu'une erreur, si tu crois que tu parviendras à quoi que ce soit, tu te trompes!". Cette grosse voix, j'essaye de l'envoyer en prison. La culpabilité est telle (ne cherchons pas à comprendre) que souvent, j'échoue.

Alors oui, j'ai une volonté sans limite, je ne serais pas là sans ça. Je suis très intelligente (c'est pas moi qui le dis, j'ai tendance à penser l'inverse), et j'ai toutes les cartes en main pour aller loin.
Sauf que je me le refuse.

Soit parce que le moteur de ma hargne ne fait plus partie de ma vie (ce qui est profondément ridicule)
Soit parce que l'enfant qui m'habite encore croit les dires d'un vieux pervers, et se doit de lui donner raison
Soit encore parce que mon esprit est obstrué par des choses que personne ne devrait jamais connaître.

Je suis intimement persuadée qu'il s'agit d'un mix de tout. qui m'empêche inexorablement d'avancer.
J'en viens à souhaiter sa mort, pour que tout cela prenne fin. Ou que le juge m'annonce "Désolée, mais c'est fini!"
Je veux une fin, heureuse, malheureuse, je survivrai, mais une fin.

La justice m'a fait défaut une fois, et aujourd'hui, elle se défile.

J'ai appris ce week end qu'un ami de lycée s'est retrouvé en taule pour 3 mois pour téléchargement de documents illégaux. Putain, 3 mois, pour quasi rien!
Ma saloperie de beau père risque 20 ans de réclusion criminelle, et il se ballade tranquillou dans la nature à embêter d'autres fillettes sans doute...

Et j'ai fait du droit pour tenter de m'approprier ce monde qui m'a échappé.

Bref...

Si quelqu'un, par hasard, me lit, je tiens à m'excuser auprès de lui de cette longueur, de toute cette mélasse chargée d'amertume... Fallait que ça sorte. Ca ne changera rien, mais sur le coup, ça soulage, un peu!
C'est très décousu aussi, j'essaierais de faire plus circonspect une prochaine fois.

Sous une apparente jovialité, je suis déconfite.
La plupart du temps, je m'empêche d'y penser... Mais du coup, je ne peux penser à rien du tout. c'est le revers!
Je sais que je vais avoir raté mes exams ce semestre, car je n'ai pas réussi à monopoliser un seul neurone... Et non, ça n'est pas "facile" de se retrancher derrière des excuses comme celles ci... Quand on passe d'un statut d'élève brillant à rien, ce n'est pas par plaisir, fainéantise ou connerie.

J'ai la chance d'avoir auprès de moi un mari qui me fait souvent rire. Et une petite fille qui, à elle seule, suffit à illuminer mes plus sombres pensées.
Malheureusement, ça ne suffit pas à ma sérénité d'esprit.





14 commentaires:

Anonymous Camille G. a dit...

C'est délicat, de commenter ici, d'une part en te connaissant essentiellement par ton blog plus "léger", d'autre part parce que tu dis toi-même qu'il s'agit de sujets sensibles... Je m'y risque toutefois, pour que tu saches que je te trouve courageuse d'essayer d'exprimer ton mal-être (j'espère que cela te fera te sentir un peu mieux, et aussi que quelques personnes apprendront à mieux réagir face à ce qui te handicape), et ensuite pour te témoigner mon soutien.

4 juin 2009 à 13:43  
Anonymous Anonyme a dit...

Tu as raison de poursuivre ton action en justice jusqu'au bout. Mais une fois que le juge aura statué, tu auras à te pardonner toi-même et ce sera sans doute le plus difficile.
Courage, je sais que tu y arriveras. Aies foi.

L'oiseau

4 juin 2009 à 13:43  
Blogger Karen a dit...

Je découvre tout juste ton nouveau blog, bien moins "jovial" que l'autre, comme tu le dis toi-même...
On devine les atrocités que tu as vécues... et non, je ne crois pas que l'on puisse oublier, et encore moins pardonner à des monstres du genre de celui que tu as connu...
Je ne comprends pas d'ailleurs qu'on puisse te demander, te conseiller de "laisser tomber"...
J'espère sincèrement que la justice statuera bientôt... et qu'il aura une peine à la hauteur... la hauteur de quoi d'ailleurs ? de son horreur ? Qu'il paie, c'est tout... Il le mérite...
Et j'espère aussi que bientôt, un jour, quand tu le pourras, que tu te réveilleras un beau matin, plus sereine, et apaisée...

Je t'embrasse bien fort,
Karen

4 juin 2009 à 13:55  
Anonymous souslesmots a dit...

Je pourrai t'envoyer un mail, c'est plus discret, mais je vais commenter ici.

Bizarrement quand on a connu des situations et une vie chaotique et/ou violente, on connait, on sait se battre. Au moins l'ennemi est identifié, et on peut appuyer sa hargne contre quelque chose de "solide". Quand la vie change, vers du mieux, du plus heureux..ben c'est là que c'est dur. En fait.

De même, mettre certaines choses sous le tapis de la mémoire, çà peut fonctionner un temps mais on finit généralement par se prendre le tapis les saletés et tout le reste dans la tête force 1000. Et cela détruit de l'intérieur..en silence et sans pitié.

Peu importe je crois le temps que prendra le dossier, au moins tu auras fait la démarche, tu auras dit les choses, et quelque soit la fin, tu auras été entendue (bon certains resteront sourds à vie je sais)

Après je rejoins Bluebird se pardonner..dieu que c'est difficile.

S'autoriser à être heureux, à vivre, à être aimé..vaincre l'autre en lui montrant qu'il n'a pas gagné. Que ses mots n'ont pas le pouvoir qu'il pensait..

Certains jours la seule chose qui m'a fait tenir c'est de me dire que les mots ne gagneraient pas. Qu'il ne gagnerait pas. Mon propre "démon". J'ai réussi, je suis vivante.

Mais je me bats toujours, pour le rester et pour ne pas survivre seulement, mais bien vivre à 100%.

Là c'est moi qui fait un roman :)

bises, so

4 juin 2009 à 13:55  
Blogger lili est insolente a dit...

juste un petit coucou pour te souhaiter du courage

4 juin 2009 à 17:37  
Blogger La Mouette a dit...

je rejoins les autres commentaires, bravo en tout cas pour ton courage, celui d'affronter l'intolérable, pourquoi toujours faire mine d'aller bien quand le démon te hante toujours ? Haut les coeurs, tu as réussi à construire beaucoup de choses, sois-en fière et laisse de côté les avis qui te conseillent d'oublier. Il y a des choses qu'on ne pourra jamais sortir de sa mémoire. Bizz

4 juin 2009 à 18:13  
Blogger Mi a dit...

J'ai compris que l'enveloppe charnelle protege
J'ai compris que la resilience est la clé qu'il me fallait rechercher
J'ai compris que je ne serai jamais comme "les autres" et finalement c'est pas plus mal
Suivre ses tripes....
Bonne route a vous
Mi

4 juin 2009 à 20:13  
Anonymous Anonyme a dit...

j'ai fait comme toi ,j'ai GROSSI ces deux dernières années de 20 kgs et passé du 38 au 46
les remarques de mes copines n'avaient aucun effet car je ne savais pas comment m'y prendre pour perdre du poids ,je n'avais jamais eu de problemes de poids
la solution est venue de mon médecin à qui j'ai demandé de l'aide et j'ai perdu 9 kgs depuis janvier
mes raisons sont différentes des tiennes et ce n'est pas forcément les traumatismes qui font grossir
pour moi au contraire c'est quand ma vie est devenue merveilleuse que je me suis mise à prendre du poids:peut etre l'angoisse que ça s'arrete
sans aller dans un centre s^pécialisé tu pourrais réfléchir avec un psy à ta tristesse et trouver la motivation pour récupérer ton corps d'avant
chez picard ils ont ausssi de délicieux légumes même si je connais leurs crumbles ,tartelettes aux framboises et autres fondants au chocolat
je préfère cette mite à l'autre ...........elle est plus vraie
je continuerai à te lire

4 juin 2009 à 22:40  
Blogger zora a dit...

je pense que tu fais bien de te battre et ceux qui disent le contraire ne méritent pas que tu les écoutent. C'est ta vie à toi, quand même.
Pour ce qui est des choses noires, les dire fait du bien, tu as raison, mieux vaut tout déverser là que de le garder pour soi et se pourrir la vie.
Courage !
bises

4 juin 2009 à 22:45  
Blogger LMO a dit...

Bon, je tente une réponse ici aussi.
C'est pas évident, parce que vous semblez tous aussi à fleur de peau que moi en fait! :-)

@camille: Merci beaucoup. Tu as eu raison de te lancer, ça me touche :-)

@Bluebird: Honnêtement, je pense que le juge statuera en sa faveur, si jugement un jour il y a (on est en phase d'instruction, il peut clore l'affaire quand bon lui semble). Et je pense qu'accepter une non-sentence sera sans doute bien plus dur que d'assumer une sanction digne de ce nom... Et je sais que je dois continuer cette action, maintenant qu'elle est lancée (surtout vu le temps que ça m'a pris de me lancer!) Mais j'avoue que je doute presque tous les jours...

@Karen: Merci beaucoup. Très franchement, j'espère tous les soirs me réveiller le lendemain plus sereine ;-)
Lui, il doit payer, c'est sur... Enfin, être puni. Mais je n'y crois pas du tout. Franchement, je ne crois plus en la justice de notre pays!

@souslesmots: Je crois que tu as précisément identifié le problème... Je sais me battre, car l'ennemi est identifié, la souffrance aussi... Mais savoir être heureux et en profiter, c'est difficile, on ne connaît pas...
Je pense aussi en être arriver à vivre... Et non plus survire. Mais je suis loin du 100% encore!
Merci en tout cas, tes mots m'ont permis d'y voir plus clair :-)

@Lili: Merci :-)

@La Mouette: Je ne sais pas si c'est du courage... Il m'en a fallu pour l'affronter, porter plainte, fuir, c'est sûr. Mais aujourd'hui, je me sens vide de tout. Comme complètement inutile. Après, c'est certain, oublier est impossible. vivre avec si, en revanche!

@Mi: Jamais comme les autres... C'est spur. Je me sens toujours moins bien, pour tout. Comme un esatz de personne. Un doublon mal fichu.
Merci en tout cas :-)

@anonyme: Merci. L'autre "mite" est vrai aussi! J'aime à penser que c'est l'autre, la vraie, la rigolote. En tout cas, c'est celle que je donne à voir. Je n'aime pas m'étaler en général. Là, c'est un blog, c'est plus ou moins anonyme. Et j'ai besoin de parler qq part de ce qui m'encombre en ce moment.
Pour les fruits et légumes Picard, je connais, c'est vrai qu'ils sont bon :-)
et je vois déjà un psy pour être tout à fait honnête, mais rien n'y fait, le poids reste...

@eddye: Merci. Je ne sais pas si c'est bien de tout déballer. J'ai l'habitude de tout garder à l'intérieur. Ici, c'est mon espace, je peux donc m'exprimer un peu comme je veux. Dans la vie, je n'en parle à personne (sauf à mon psy, m'enfin, 30 minutes par mois pour tout ce que j'ai à dire, ça suffit pas :-p ). J'ai peur de saouler mon mari si je lui en parle. des fois, j'explose, et je pleure sans raison, mais j'ai trop peur de le perdre à cause de mes soucis... J'en parle vraiment à personne, ni à mes amies, qui pour la plupart, ne sont pas au courant et c'est tant mieux, les gens ont vite fait de catalguer les autres, et je ne veux pas rentrer dans la case "victime éplorée à plaindre" ou que sais je encore.
Merci en tout cas :-)

Merci à tous, de votre soutien, ça fait du bien de se sentir comprise, de ne pas être jugée :-)

5 juin 2009 à 18:58  
Blogger TEST a dit...

Coucou LMO, je viens de découvrir ce blog et je te souhaite plein de courage et de bonheur.

Moi aussi j'ai eu des moments pas faciles dans ma vie : une histoire trèèèèès compliquée avec un manipulateur mythomane tendance psychopathe (ah ouai, tant qu'à faire, autant cumuler...) et me suis rendue compte après un an de vie commune qu'en fait je ne connaissais absolument pas l'homme avec qui je vivais (après enquête, je me suis rendue compte que même ses diplômes et ses études étaient pure invention...).

On sousestime souvent ses forces.
Comme toi, j'ai eu es moments de profond désespoir, des sentiments d'injustice tenaces, des idées noires et des jugements bien cyniques sur la vie et le monde.
Sauf qu'on est programmés pour survivre et que la roue finit toujours par tourner.

Ce qui ne te tue pas te rend plus forte, ouai, c'est cliché mais c'est vrai.
Allez, je te souhaite plein de courage (c'est le plus dur) et que les choses s'arrangent au mieux !

9 juin 2009 à 09:24  
Blogger Jorge a dit...

Bonjour,
J'ai trouvé ton récit très touchant et je comprends parfaitement, je crois ce que tu y exprimes. Bats-toi jusqu'au bout, ne prends pas la lenteur judiciaire pour de l'abandon, une instruction prend en général deux ans.
Mais surtout, prends soin de ceux qui t'entourent, rends les heureux et les efforts que tu feras, fais les aussi pour eux.
Je te souhaite d'y arriver.J'ai vécu des choses difficiles et j'ai survécu grâce à mon entourage proche, toujours présent.
Bon courage à toi.

10 juin 2009 à 14:27  
Anonymous aude a dit...

Franc et touchant ce billet, qui répond à la question que je te posais plus haut..
On ne peut laisser le passé derrière soi, mon enfance n'a pas été rose non plus, j'aurais bien changé de famille par moments, et ça remonte à la surface avec la première maternité. Porter plainte, en parler, affronter ta mère, la mettre au pied du mur, vraiment je te soutiens et te félicite pour ces décisions courageuses, et les retombées positives que tu as récolté.
Bon courage pour la suite, je reviendrai !

11 juin 2009 à 13:19  
Blogger LMO a dit...

@Clémentine: Merci pour ta sollicitude.

@Jorge: Merci pour tes précisions sur la lenteur judiciaire. J'ai eu mon avocat (que j'ai finalement réussi à appeler) et elle trouve qu'il n'est pas inquitétant de ne pas avoir de nouvelle du parquet pour la plainte. En revanche, j'ai lancé une action civile, et elle est étonnée de la lenteur... On verra bien!
Pour ce qui est de rendre heureux mes proches, je m'y emploie chaque jour. Ils me permettent de ne pas sombrer :-)

@Aude: Franchement, j'aimerais tant laisser le passé derrière moi et avancer.... Juste avancer et ne plus me retourner.
C'est "amusant" car c'est aussi la maternité qui m'a fait ouvrir les yeux sur tant de choses... J'ai eu la chance d'avoir ma fille très tôt, et de pouvoir encore agir en justice. Je l'aurais eu à 30 ans, il aurait été trop tard pour toutes ces démarches... Et sans elle, je ne pense pas que j'aurais été capable de voir la vérité en face.
Merci pour tes encouragements :-)
Courage à toi aussi, tu sembles très bien t'en sortir :-)

12 juin 2009 à 17:39  

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